GAD je t’aimmmmmmmeeeee

Voilà, voilà j’en reviens, il est 1h30 du matin et je vous pond un billet compte rendu, faut pas venir me dire après ça que je prend pas soin de vous ou que je suis pas une blogueuse assidue et tout et tout…

Voilà, voilà, Gad El Maleh c’était il y’a quelques minutes à peine, j’en sors et je vous le raconte… que voulez vous que je vous dise, c’était super (vous imaginez vraiment que j’allais dire autre chose, au prix que les billets m’ont coûté??? naaaa, et puis il faut bien faire des jaloux d’un moyen ou d’un autre 🙂

Un Gad El Maleh en pleine forme, c’est beau de le voir s’amuser comme un petit fou sur scène, c’est beau de le voir distribuer cette joie de vivre, cette énergie inépuisable comme une contagion gagnant tout un chacun, c’est beau de le voir improviser, passer du coq à l’âne, débutant une idée pour atterrir sur une autre, commençant sans finir, chantant, dansant, mimant, sautillant, singeant et j’en passe…


Il avait l’air de dire les choses qui lui passaient par la tête, il avait l’air de se perdre dans un brouhaha interne qui n’en finissait pas, il avait l’air de suivre des pistes qui le perdaient, de se retrouver, de revenir, parfois ne plus le pouvoir, allant au grès de son imagination sans borne qui l’entraînait toujours plus loin et qu’il semblait avoir du mal à contenir. Il me fit penser à ses conteurs de Jamâa El Fena qui pour tenir en halène leur public se perdaient dans des histoires qui ne sont que prétextes à des mises en situation, des histoires qui ne sont là ni pour leur morale ni pour leur trame dramatique, mais juste pour donner lieu à des situations inédites, à des tournures de phrases insolites, à de l’improvisation sans fin… si vous cherchez la chute, le mot de la fin n’y est pas…

Mais au delà de tout ça Gad avait surtout l’air de s’amuser, de prendre son pied et c’était le plus beau à voir.

Un nouveau spectacle ? Pas tout à fait : beaucoup de recyclé, beaucoup de retravaillé, beaucoup de réintégré… j’aurait aimé voir du nouveau 100%, mais je saurait le lui pardonner 🙂

Nous étions quelques milliers à la Place des arts, beaucoup ont continué le voyage en Métro, on se reconnaissait facilement : on en parlait encore… notre voisin fassi de son état a eu ses mots glorieux pour nous décrire ses impressions : C’était cool mais bon c’était pas transcendant.

Vous penseriez qu’il faisait une blague à la Gad ? Que nenni, il le répétât même de son ton le plus sérieux à un autre curieux … Et que le spectacle continue 😀