Défauts, qualités … tout est subjectif

Défauts et qualités, qualités et défauts, j’aime, je déteste, j’adore je ne peux supporter…

J’ai toujours eu une fascination pour les défauts des gens, ces petits travers qui colorent une personne, je les ai toujours scrutés curieusement, observé, analysé… j’en ai toujours été fasciné…

Défauts par-ci défauts par là, tout le monde en as, tout le monde les vois, certains les cachent, d’autres font semblant de ne pas les voir, certains s’en accommodent, d’autres les rejettent…

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J’aime à dire que défaut ou qualité est question de perspective, de là où on se place on voit ce qui nous arrange, on met une étiquette, on rejette ou on accepte… Qu’est-ce qu’une qualité? Qu’est-ce qu’un défaut? Défaut pour qui, qualité pourquoi?

On dit défaut, on le voit chez l’autre, on le pointe du doigt, on ne le supporte pas… il nous indispose, il ne nous convient pas, il nous déçoit…. On ne fait pas avec, on aimerait qu’il change, on se bat pour qu’il change, on croit qu’il change, on oublie qu’il est toujours là…

On projette une image sur les gens tout autour de nous, on se voile les yeux, et on aime l’image et on oublie la personne, mais la personne est là, elle reste toujours là, ses défauts bien présents, juste voilée à nos yeux, d’un voile qu’on a nous même installé, qu’on a nous même tissé qui nous désapprend à voir qui remplace nos yeux et vois à notre place…

On projette une image de nous même pour les autres, cette image idéale que nous aimerions qu’ils aient de nous, celle qu’on aime voir dans leurs yeux… on arrondit les ongles, on aplatit les bosses, on embellit les coins, on voudrait qu’ils nous aiment… de mensonge en subterfuge, on s’aime dans leurs yeux, on voit cette beauté et on la crois en nous, le voile est sur leurs yeux, mais ce voile est miroir et ce miroir nous flatte, alors on s’oublie et on vit à travers lui …

Mais tout voile reste un voile et tout voile peut s’envoler, alors les défauts surgissent tel qu’ils ont toujours été, tel que nous n’avions jamais voulus les accepter.

Ainsi au lieu de se dire qu’on aurait dû les voir, on reproche encore et encore à l’autre d’avoir changé, de les avoir camouflés, d’avoir voulus nous tromper… De la même manière, un jour en face de nous quelqu’un nous vois tel qu’on est, sans rouge ni fards, le voile envolé, et son regard nous renvois cette image de nous depuis si longtemps refoulée… et c’est le regard qu’on blâme, c’est le regard qui nous blesse, il n’a pas su nous apprécier…

Alors on dit défauts, défauts impardonnables… malheur et déception, rancœur et trahison… et on ne sait plus être heureux, ni les uns ni les autres…

J’aime à croire que la plus belle preuve d’amour c’est d’aimer avec ses défauts, de ne pas refuser de les voir, mais bien de les connaître sur les bouts des doigts et pouvoir dire malgré cela, j’aime un tout, le bon et le moins bon, car les deux font un et ce un me convient… j’aime à croire que lorsqu’on aime mes défauts ou du moins qu’on les accepte, ou que juste on les connaissent et que l’on m’accepte avec, c’est qu’on m’aime vraiment, c’est que m’accepte vraiment, d’un amour vrai, d’une amitié vraie, ce vrai si rare qu’il en ai précieux, qu’il devrait être convoité…

Alors pourquoi ne le convoitons-nous pas? Pourquoi aimer des images, créer par nous même? Pourquoi vouloir qu’on aime une image de nous montée de toute pièce? Serait-ce la société qui nous conditionne? Ou est-ce ce besoin d’amour et d’acceptation pour lequel on ferrait n’importe quoi? Ou sommes nous tout simplement trop centré sur nous même pour pouvoir voir autre chose que ce que nos envies nous renvoient? Tant de questions, tant de réponses, encore plus de combinaisons…

Oui j’aime les défauts, c’est eux qui pimentent, c’est eux qui polémiquent, c’est eux qui colorent… Sans eux l’intérêt se perd, sans eux les saveurs sont fades… alors je me dis des fois: camoufler et cacher, se voiler la face et les yeux, reprocher aux autres plutôt qu’à soi même, contredire et se contredire… n’est ce pas là encore des soi disant défauts, et que moi je dis toujours que j’aime les défauts?

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