Lila des aissawa à montréal

Le samedi 28 octobre le théâtre Coronna à Montréal vibrait sous les chants et les tambours de la confrérie des Aissawa de Fès. Comme chaque année le festival du monde arabe de Montréal nous présente quelques unes des musiques venues du Maroc, cette année les Aissawa de Fès ont fait le déplacement. Je ne connaissait pas cette confrérie sauf de nom, je connais les Gnawa, je connais les D’qayqia mais ça c’est seulement parce que c’est au sons de leurs chants que, dans ma ville rouge, j’ai aimé l’art populaire marocain. Les Aissawa je viens de les découvrir hier soir.

Dans une salle de théâtre bondée de marocains et plus particulièrement d’une forte présence fassi, les québécois n’étaient qu’une petite poignée de curieux venue découvrir cet art d’autres horizons. Certains marocaines en jolies djellabas brodés d’autres simplement habillés, tout le monde arborant des sourires acceuillants et une envie de faire la fête.

Les Aissawas arrivent sur la scène et l’accueil est très chaleureux… ils jouent avec un groupe de jazz français… une sorte de fusion des styles initiée, à ce qu’il parait, par un jeune saxophoniste marocains. La fusion se fait bien, le saxo accompagne à merveille les chants et rythme aissawis, le public est charmé.

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Quelques enhardis commencent même à entamer des danses du rituel aissawi, une sorte de prélude à la transe, des têtes et des bustes se balancent sur un rythme continu, toujours le même, le Dikr (louange au prophète) invite à la méditation, les refrains invitent au chants, le public répond présent, reprend en chœur les refrains, les yoouyous jaillissent, les slah we slam retentissent.

Après l’entracte, on promet du aissawa 100%, exit le jazz, le public crie sa joie, car même si le saxophoniste a charmé, fut longuement applaudis, on voulais du pur marocain, on voulais un voyage vers le pays, on voulais nos racines… la lila va commencer.

Les rythme lents, constants, jaillissent, les têtes et les bustes suivent, la gêne se retire, la piste de danse petit à petit se remplis… les spectateurs se décoincent, plus question de rester assis, plus question de rater ça, il fallait se lever, danser, scander les refrains, crier le nom de dieu, louer son prophète, se faire emporter par la danse, à la limite entrer en transe… les gens se prenaient la main, s’invitaient à la ronde, s’échangeaient leur chaleur, leur sourires, leurs émotions… Ils étaient unis dans leur appartenance, unis dans l’amour de leur culture, de leur pays et de tout ce qui peut le leur rappeler.

La transe était comme un exutoire, de notre ghorba, de ce manque qui est en chacun de nous, de cette nostalgie de notre chez nous… quand les rythmes se sont tus, dans un seul élan, ceux qui sont venue applaudir se transforment en quémandeurs, envoyaient leur amour à leurs pays : “Lillah selmou lina 3la el meghrib”, s’entendaient de ci de là… devant eux ce ne sont plus juste des musiciens de grand talent mais bien un parfum de notre pays.